Le Calvaire de Duîn

[vc_row][vc_column][vc_single_image image=”2472″ alignment=”center” style=”vc_box_shadow_border_circle_2″ onclick=”img_link_large”][vc_column_text]

De tous les poèmes et les chants dont les hommes ont conservé le souvenir au fil des ans et des siècles, celui qui conte le calvaire de Duîn est de loin le plus connu de tous.

Le voici tel qu’il est encore conté aux enfants comme aux parents, pour que jamais le sacrifice de Duîn ne tombe dans l’oubli.

[/vc_column_text][vc_separator][vc_column_text]

C’est au cœur des Deltas,

Des ruisseaux et des champs,

Que Duîn fit ses premiers pas.

Bercée par les chants,

De l’eau et des oiseaux,

Coulant dans les campagnes,

Volant jusqu’aux montagnes,

En une parfaite harmonie.

– – – – – – – – – – – – – –

Comme tant d’autres,

Son destin bascula,

Lorsque la sombre Vague,

Couvrit le monde de sa haine.

Lorsque l’Ombre s’insinua,

Des Terres Immergées aux Deltas,

Lorsqu’elle vit les Faucheurs,

Briser la pierre comme le bois,

Couper les hommes comme les blés,

Faire couler, le sang des parents,

L’innocence des enfants.

[/vc_column_text][vc_single_image image=”944″ alignment=”center” style=”vc_box_shadow” onclick=”img_link_large”][vc_column_text]

Devant l’horreur, la terreur,

Duîn fuit Corinalmie,

Suivie dans sa folie,

Par une maigre compagnie,

D’âmes en peine et en pleurs.

Jours et nuits sans repos,

Le pas avide, elle traversa,

L’immensité des Deltas,

De ses champs et ses ruisseaux,

Pour faire face à la montagne,

Sa majesté, son calme.

En cet instant elle sut,

Que l’innocence ne serait plus,

Que la paix de naguère

Ne serait qu’un souvenir,

Consumé par le brasier et la guerre.

– – – – – – – – – – – – – –

Pour prévenir le monde,

De l’ombre et de la guerre,

Elles attaquèrent la pierre.

De leurs pieds et leurs mains,

Elles s’agrippèrent la roche,

Entamèrent l’impossible ascension,

Vers la mort ou la résurrection.

[/vc_column_text][vc_single_image image=”1159″ alignment=”center” style=”vc_box_shadow” onclick=”img_link_large”][vc_column_text]

De longues heures elles grimpèrent,

Une à une toutes tombèrent,

De la montagne à la terre,

De toutes, Duîn fût la dernière.

– – – – – – – – – – – – – –

Le corps tétanisé par l’effort,

L’esprit perdu, dans les limbes et la folie.

Le cœur meurtri par l’horreur,

Des corps sans âme,

Gisants au pied de la montagne,

Tombés en un souffle,

En un cri, un hurlement,

Dont le vent porte à chaque instant,

La douleur, le tourment.

[/vc_column_text][vc_column_text]

À bout de force et de voix,

Elle parvint enfin au sommet,

De son épreuve, son combat.

Elle qui porta entre les larmes,

L’appel de la mort et des armes.

– – – – – – – – – – – – – –

Ainsi est son exploit,

Suivant son exemple, sa voix,

D’autres âmes s’élancèrent,

Se battirent et tombèrent,

Pour stopper la mort et les larmes,

Pour stopper la Grande Vague.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][vc_column_text]

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/6″][vc_column_text]

[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width=”1/6″][/vc_column][vc_column width=”2/6″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][/vc_column][vc_column width=”1/6″][/vc_column][/vc_row]

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *